A la réception de ce beau cadeau de fleurs, ce fut l’occasion de créer un « atelier fleuriste » spontané. Merci la Région Sud !

La récupération de branches, de feuilles et autres richesses des bois a permis

l’élaboration pour chacun d’un tableau unique et personnalisé

la création d’un atelier bois, un nouveau chalet pour héberger l’atelier et des bricoleurs au travail

une assemblée en comité restreint, décision liée au Covid pour faire le bilan 2019 plutôt positif, un changement de présidence et toujours des projets en cours !

Depuis le 2 juin 2020, la Maison des Acacias a réouvert ses portes.

Après 2 mois et demi de fermeture, l’équipe est heureuse de retrouver ses usagers.

Pendant le confinement l’équipe a envoyé au domicile tous les 15 jours un livret avec des exercices cognitifs, de la mise en couleur avec concours de dessin (mosaïque, 2CV charleston…), des « trucs et astuces » pour le lavage des mains, des taches du quotidien pour tromper l’ennui, quelques mouvements de gymnastique douce. Ce livret était accompagné de l’hebdo séniors habituellement lu dans les locaux.

C’est une reprise en douceur.

En effet, sur les recommandations de l’ARS, l’accueil de jour a suivi les directives sanitaires liées au COVID 19 :

• Transports avec le port du masque obligatoire
• Prise de température au domicile et à l’arrivée dans l’accueil de jour
• 50% de la capacité d’accueil habituelle afin de respecter les distanciations sociales, chaises et fauteuils installés à 1 mètre de distance
• Désinfection régulière des mains tout le long de la journée

Le tout contractualisé dans un avenant au contrat de séjour validé par le conseil d’administration et signé par les familles.

Ce document a permis aux aidés comme aux aidants, de faire le choix de différer leur retour ou de revenir aujourd’hui dans des conditions rassurantes.

Les usagers sont ravis d’avoir repris le chemin de la Maison des Acacias, le confinement a été difficile pour beaucoup, générant une aggravation des troubles cognitifs, moteurs, accompagnés parfois d’un syndrome dépressif.

Cette expérience douloureuse, autant pour les familles que les professionnels, nous a obligé à nous interroger sur nos pratiques, nous adapter et nous réinventer.

N’est-ce pas le propre de notre profession ? Continuons à cultiver !