Noël 2013 – Repas aidants-aidés

Mot du président

Bien chers tous

Pour des raisons professionnelles je ne peux être parmi vous à l’occasion de ce repas de Noël auquel je tiens tant et je le regrette. Je veux vous dire que si je ne suis pas physiquement à la maison des acacias, mes pensées vous accompagnent dans ce moment de convivialité très important pour nous. En effet, j’ai toujours dit que vous deviez être ici comme chez vous, vous les usagers mais vous aussi les familles ou accompagnants.Nous sommes tous concernés pour apporter le service le plus adapté à vos attentes.Il s’agit de créer un lien entre nous qui va bien au-delà de la seule prise en charge.Le lien que nous créons entre nous est primordial pour assurer un service de qualité et adapté à vos besoins et attentes.

Certes il y a une relation professionnelle entre notre équipe médico-sociale et les bénéficiaires mais cette relation empreinte de beaucoup d’attention et d’écoute ne doit pas et ne s’arrête pas là, elle est remplie d’humanité et de respect de la personne. Je suis très sensible à ce mode relationnel tout d’abord parce qu’il est le garant de la qualité de service mais aussi parce que vous êtes à mes yeux bien plus que des usagers…

Profitez bien de cette belle journée, amusez vous, régalez vous !!!

Bonnes fêtes de Noël à toutes et à tous….à très bientôt

Jacques Rochat – Président de la maison des acacias

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Mot de l’infirmière coordinatrice

Nous avons osé prendre le risque de nous rencontrer en ce vendredi 13 décembre 2013, et fait le pari de partager un moment agréable dans la maison des Acacias.Cette maison ne serait pas si nos administrateurs n’avaient pas pris le risque de monter cette association et d’ouvrir notre accueil de jour.Ensemble nous avons pris le risque d’y travailler, d’y accueillir vos aidés et que les aidants nous donnent leur confiance.

Ce dernier semestre 2013 fut riche en activités et en journées partagées grâce aux membres de l’équipe que je vous présente : Christelle, notre aide-soignante, Hadda et Céline nos aide médico psychologiques, Florence notre psychologue, Sandra notre Art thérapeute, Marie-ange notre musico-thérapeute, absente aujourd’hui,Virginie notre chauffeur et Eric notre chargé de mission Baluchonnage (projet qui continue d’avancer, nous sommes en recrutement de baluchonneurs actuellement – des professionnels intervenant au domicile) je remercie également Lolo et Cantalou avec leur orgue de barbarie qui vont nous accompagner tout au long de notre repas

Vous aurez prochainement le plaisir de lire notre « gazette » que nous avons l’intention d’éditer à partir de janvier 2014 avec une édition semestrielle pour démarrer.

J’ai trouvé un petit poème d’après  Albert Coccoz qui s’intitule

Osez prendre des risques !

Prendre des risques, c’est s’exposer à une possibilité de perdre.

Rire, c’est prendre le risque de paraitre stupide.

Pleurer, c’est prendre le risque de paraitre sentimental.

Aller vers l’autre, c’est prendre le risque d’un engagement.

Monter ses sentiments, c’est courir le risque de dévoiler au grand jour son moi profond.

Exposer aux autres ses idées et ses rêves, c’est risquer leurs moqueries.

Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c’est risquer la mort.

Espérer, c’est risquer la déception.

Essayer, c’est risquer l’échec.

Et pourtant nous devons prendre des risques

Car le plus grand péril dans la vie est de ne prendre aucun risque.

Celui qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien et n’est rien.

Vous pouvez  peut-être échapper à la douleur et au chagrin en ne prenant aucun risque, mais alors vous ne pourrez tout simplement ni apprendre, ni ressentir, ni changer, ni grandir, ni aimer, ni vivre.

Seul est libre celui qui ose prendre des risques.

Et finalement nous prenons tous ensemble ces risques, le risque de perdre, le risque de rire, le risque de pleurer, le risque d’aller vers l’autre, le risque de montrer nos sentiments, le risque d’exposer nos points de vue, le risque d’aimer, le risque de vivre, le risque d’espérer, le risque d’essayer et nous apprenons tous les jours, nous ressentons à chaque instant, nous changeons au fil du temps, nous grandissons toute notre vie durant, nous aimons et surtout nous vivons librement chaque minute qui nous ait offerte !

Je vous propose donc de savourer ce moment passé ensemble et de trinquer « à la vie »

Catherine Pottier, Infirmière coordinatrice.